jeudi 20 mars 2014

Réunion Débat au SUROIT rive gauche



Vendredi 21 mars, à 18H00 au "Suroît" Doëlan rive gauche, réunion débat organisée par Véronique Galliot, qui conduit la liste Vivre Ici à Clohars Carnoët pour les élections municipales.


jeudi 13 mars 2014

Bernard NAUD s'explique...



Bernard Naud s’explique sur la friche industrielle de Doëlan

• Qui suis-je ?
Je m’appelle Bernard Naud, et suis le compagnon de Véronique Galliot. Ingénieur en bâtiment, je suis un ancien d’Accor, aujourd’hui à mon compte, pour la réalisation de très grands projets à Paris et à l’étranger. Contrairement à ce que j’entends dire avec une certaine malveillance dans cette campagne et qui me conduit à cette mise au point, je ne suis pas promoteur et n’ai strictement aucun intérêt financier dans ce projet. Je me suis seulement proposé – gratuitement – pour mettre gracieusement mes compétences techniques au service des maires successifs : René Le Floch entre 2001 et 2008, puis pour aider – gracieusement également - l’équipe Juloux, entre 2008 et 2013. Je n’attends rien de ces aides, si ce n’est que Clohars trouve la meilleure solution possible à sa friche industrielle : en tant que citoyen, j’ai mis mes compétences au service des équipes en place, tout simplement.

• Quel projet pour la friche industrielle de Doëlan ?
J’ai toujours soutenu qu’il fallait, pour la commune, viser un projet d’hôtel-restaurant de charme, avec si possible une activité autour des produits de la mer. Je n’ai jamais soutenu le projet Eiffage de réalisation d’habitations.Le maire actuel, M. Juloux, avait alors pour projet à Doëlan de réaliser un gite d’étape pour randonneurs. Il a fallu le persuader que ce projet ne serait pas créateur d’emplois sur la commune, ni générateur de développement économique. Pour le convaincre, j’ai organisé une visite de l’éco-hôtel-restaurant de La Gacilly du groupe Yves Rocher : une bonne partie de l’équipe municipale actuelle a participé à un repas et une visite là-bas. Il a enfin été convaincu !J’ai aussi participé, à titre purement bénévole également, à de nombreuses réunions avec M. Denis Compère, architecte, et M. Pierre Rouas, de la SAFI. Les documents présentés par M. Juloux aux Cloharsiens mentionnent du reste ma participation à ces travaux, et les articlesde presse signés du maire reprennent très largement, et même mot pour mot, mes propositions concernant ce projet.
La question de la maison de M. Larzul n’a pas été traitée correctement, et les pourparlers n’ont pas pu aboutir. Vient alors la décision désastreuse d’acquérir la friche industrielle, via l’EPF (Etablissement Public Foncier) …


• L’erreur de l’acquisition
M. Juloux décide alors d’acquérir la friche, et inscrit au PLU cette zone comme dédiée à un projet hôtelier. La population n’a aucun retour des négociations engagées, si elles existent. Pour ma part, je n’ai jamais changé d’opinion sur la destination optimale pour ce lieu d’exception : devenir un hôtel-restaurant.Je crois qu’il faudra le faire en concertation avec toutes les parties en présence, et non en force comme actuellement. Je pense également qu’il s’agit d’une très mauvaise période – en pleine crise économique – pour acquérir ce terrain : les événements risquent malheureusement de me donner raison. Et je suis persuadé, pour finir, qu’il s’agit d’un risque financier important pour notre commune.

En conclusion, si Véronique Galliot est élue maire, la nature de mon métier (travailler sur des hôtels de grand luxe et non sur des petits hôtels de charme) ainsi que la déontologie élémentaire ne me permettront de participer ni à ce projet, qui me tient pourtant à cœur depuis des années, ni à quelque travail rémunéré que ce soit sur des projets où la Cocopaq serait engagée.

Bernard Naud.

mercredi 26 février 2014

REUNION DEBAT AU CAFE-PMU LE BOURG

Vendredi 28 février, à 18H00 au "Café PMU" 5 place Charles De Gaulle (le bourg), réunion débat organisée par Véronique Galliot, qui conduit la liste Vivre Ici à Clohars Carnoët pour les élections municipales.

jeudi 30 janvier 2014

REUNION VENDREDI 7 FEVRIER 20H30 SALLE DES FETES

Vendredi 7 février, à 20h30, salle des fêtes, rue de Doëlan, Clohars-Carnoët.
Réunion organisée par le Phare de Clohars-Carnoët pour présenter Véronique Galliot, qui conduit la liste Vivre Ici à Clohars Carnoët pour les élections municipales. Présentation de son programme. Entrée libre.

samedi 28 décembre 2013

" Francis Jégou, un départ de la vie politique pour raisons personnelles "

Monsieur le Maire,

Par la présente, et conformément à l'article L.2121-4 du CGCT, je vous avise que pour des raisons personnelles, je suis contraint de quitter mes fonctions de conseiller municipal. J'ai donc le regret de vous remettre ma démission qui sera effective à réception de la présente.

Elu depuis 1995, j'ai eu l'occasion de travailler sur deux mandatures fortes intéressantes (1995-2001), puis (2001-2008), parce qu'elles respectaient la démocratie et les élus de l'opposition.

S'agissant de votre mandature, je regrette amèrement que votre comportement autocratique n'ait pas pu faire évoluer l'équipe municipale vers un fonctionnement ouvert, transparent et responsable. Parmi d'autres exemples, celui de la Maison Marie Henry se suffit à lui-même. Je ne peux d'ailleurs m'empêcher d'avoir un dégoût de ceux qui se plaisent dans la confusion parce qu'ils sentent qu'elle leur rapporte.

Mon inquiétude concernant la gestion de la commune - Peut-on vous croire lorsque vous affirmez que nos finances locales sont solides et au plus haut ? Alors que - votre "goût du luxe" entraîne un endettement élevé (malgré la vente des bijoux de famille), alors que - le "train de vie" de la commune est en augmentation de 40% (la commune dépense chaque mois près de 100 000 euros de plus qu'en 2007, alors que - la "pression fiscale" aura progressé deux fois plus vite que les salaires moyens et trois fois plus vite que les pensions de retraite. Tout cela démontre un certain déni de la réalité des difficultés économiques actuelles, douloureusement vécues par ceux qui vivent dans des conditions difficiles, dans des conditions d'incertitudes et d'inquiétudes économiques et sociales.

C'est le message que je tenais à vous faire entendre à l'occasion de mon départ de la vie municipale.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Maire, l'expression de mes sentiments distingués.

Francis JEGOU - Conseiller municipal

« Véronique Galliot, au nom de toute l’équipe Vivre ici, tient à remercier Francis pour le fantastique travail réalisé depuis plus de deux ans au sein des groupes de travail de l’équipe. Francis dit toujours oui lorsqu’on lui demande un travail, un document ou de participer à une réflexion. Son expérience et son sens du dévouement en font un colistier particulièrement apprécié. Finances, mais aussi culture, vie associative et sportive … Il est peu de domaines qui n’intéressent pas Francis ! Souhaitons-lui de continuer à garder cette grande curiosité ! Et remercions-le pour toute son action au service de Vivre Ici.
Véronique Galliot. »

dimanche 20 octobre 2013

MANQUE DE TRANSPARENCE

Comment le manque de transparence joue des tours à la mairie ! 
La rédaction du Phare a publié le 18 avril un article sur le manque de solidarité dont fait preuve l’équipe municipale en temps de vaches maigres.
Que dit le maire en mars 2013 ?
Cette information provenait directement des dires du maire en conseil municipal du 29 mars 2013, répondant à une question d’un élu d’opposition, Francis Jégou : 
Question de l’élu : «Les salaires nets des élus ont-ils été baissés ?»  
Réponse du maire : «Non ! Le montant reste le même.» 
Déduction logique d’un esprit comptable simple : le brut a été augmenté pour ne pas modifier le net.  
Que nous dit le maire aujourd’hui ?
Il donne au Phare le texte de loi permettant d’éclairer ce point obscur … 
Et donc, il se serait trompé, car les salaires nets auraient bien diminué …
  

Etonnement à double titre !!!
D’abord de recevoir le 17 septembre 2013, une lettre du maire en mains propres lors du conseil municipal. Ce courrier est adressé à Véronique Galliot, soi-disant « porte-parole de l’association le Phare », en réponse à la question de Francis Jégou ! En effet, cette question a été posée par cet élu et c’est à lui de recevoir la réponse à la question posée. 
Ensuite, depuis cinq mois, cet élu cherche à élucider ce point, via des courriers, des mails, des demandes de rendez-vous à la mairie pour accéder aux documents comptables : sans résultat ! Sauf d’être taxé en conseil municipal de «harceler le maire ».


Notre devoir d’information :

Dans son courrier, le maire demande - ni plus ni moins - au Phare de retirer l’article « Solidarité et indemnités ». Nous choisissons d’éclairer nos lecteurs sur la manière dont nous sommes informés :
- le moins possible pour les élus d’opposition
- une information orientée et parcellaire pour une association de citoyens.
Visiblement, rechercher la vérité – qui devrait être fournie d’office par la mairie – est répréhensible …  

mercredi 28 août 2013

Digue de Doëlan : pourquoi maintenant, pourquoi si tard ?

Un proverbe dit : « il n’est jamais trop tard pour bien faire »…
Mais d’autres disent : « le temps c’est de l’argent », ou « le temps perdu ne se rattrape jamais ».
Il est donc permis de méditer sur l’annonce récente de la décision de demander l’inscription des travaux de remise en état de la digue de Doëlan dans le contrat de territoire
conclu entre le Conseil général et la Cocopaq (compte rendu de la réunion du conseil municipal de Clohars-Carnoët du 10 juillet  relaté dans Ouest-France du 11 juillet 2013).
La nécessité d’un entretien régulier de la digue a été, de tout temps, en tout cas jusqu’à une certaine date, la préoccupation constante des municipalités.
La consultation de la collection des bulletins municipaux l’atteste. Au début de l’année 2008, on aurait pu  espérer que cette préoccupation, certes peu médiatique
Mais vitale,  figurerait dans l’héritage de la future municipalité qui sortirait des élections de mars.
Cette annonce surprend, alors que :

• lors de la réunion du Conseil portuaire du vendredi 22 mars (O-F du 25 mars 2013)
le maire s’était  contenté de dire,  laconique, « pas de travaux sur la digue du port de Doëlan », ajoutant qu’il allait prendre rendez-vous avec Michaël Quernez, vice-président
du Conseil général... Est-il question à ce moment de l’inscription des travaux au contrat de territoire ? On ne sait pas.
On observera tout de même qu’il s’est écoulé plus d’un trimestre entier entre l’annonce que l’on ne ferait pas de travaux cette année et la dernière réunion
du conseil municipal avant les vacances  d’été ;

• le programme de la période 2004 – 2009 du contrat de territoire prévoyait, entre autres :
« … le confortement et la reconstruction d’ouvrages portuaires dans les ports de Doëlan, Brigneau et Rosbras… » ;

• dans les engagements du Conseil général pour la période 2010 – 2016 (dans laquelle seraient inscrits les travaux de réfection de la digue de Doëlan,
si l’annonce faite en conseil municipal du 10 juillet se concrétisait), il est question d’organisation du territoire et d’économie, de mobilité et d’habitat
mais pas de travaux sur les infrastructures portuaires. Comprenne qui pourra ! Il y aurait donc « rattrapage » ? Ce flou suscite le doute.
En effet, comment ne pas envisager le risque pour la commune de Clohars-Carnoët de se voir contrainte de financer la totalité des travaux
(environ 500 000 €, soit 50 % d’une année d’investissements) ?

Pour quelle raison les travaux de réfection de la digue de Doëlan n’ont pas été réalisés à ce jour ? Uniquement par manque de crédits ?
Il s’agit d’un ouvrage de protection dont l’entretien est  prioritaire. Si le pire n’est jamais certain, en revanche il n’est pas contestable que chaque jour de retard pris
pour engager les travaux gonfle de manière certaine la facture. Par ailleurs, la lecture du préambule du document de présentation du contrat de territoire interpelle.
En effet, il y est  précisé que : « la fin d’année 2007 et l’année 2008 (toute l’année donc !) ont permis de définir et d’affiner les modalités concrètes de ces contrats...
L’année 2009 a marqué une concrétisation du processus de contractualisation avec cinq contrats adoptés...
L’année 2010 permet de poursuivre cette démarche de contractualisation ». Que s’est-il passé en 2008, 2009 et 2010 sur le dossier « réparation de la digue de Doëlan » ?
Une expertise aurait eu lieu (par grande marée, précision étonnante lorsqu’on sait que par une marée de coefficient 75 (fréquence : 12 j/mois en moyenne),
la base de l’ouvrage se découvre et que, est-il nécessaire de le rappeler, des moyens existent qui permettent de réaliser à marée haute des investigations
sur ce type d’ouvrage).

Alors, pourquoi maintenant, pourquoi si tard ? Et j’ajouterais : quel surcoût a engendré ce retard ? On ne le saura jamais.